Regardez le clip « Devil is Fine« :
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ZEAL & ARDOR
en concert
Mercredi 19 avril 2017
Paris / Glazart
Imaginez la situation suivante : un type ayant la même dégaine que le Django de Tarantino sacrifie une chèvre sur scène tout en rugissant des chants d’esclaves sur fond de riffs de guitares hurlantes… Soudain le cliquetis des chaînes lancent une rythmique ressemblant à une sorte d’invocation satanique dont les mélodies rappellent étrangement celles d’un groupe de black metal norvégien. Le responsable de ce mélange des genres se nomme : Zeal & Ardor
Son prochain album, « Devil is Fine » – disponible le 24 février prochain sur NVKA/Caroline – aborde les thèmes les plus typiques du black metal – rituels, sacrifices humains, feu et le sang – mais Zeal & Ardor a décidé de pousser ces propos blasphématoires encore un peu plus loin en les conjuguant à des paroles directement inspirées des chants spirituels repris par les esclaves lorsqu’ils travaillaient enchaînés dans les plantations… Du black metal tirant son inspiration des champs de coton des états du sud… qui aurait pu imaginer ça un jour ?
Zeal & Ardor c’est un musicien americano/suisse nommé Manuel Gagneux, qui tire son inspiration d’une approche alternative de l’histoire, résultant directement de l’association entre deux pensées :
1) la religion chrétienne a été imposée aux esclaves américains (tout comme cela avait déjà été fait en Norvège des siècles auparavant)
2) dans les années 90, le black métal s’est répandu partout dans le monde en rébellion face au monothéisme.
Dés lors que ce serait-il passé si les esclaves américains s’étaient rebellés de la même façon ? Quel aurait été le son de ces chants spirituels s’ils avaient été sataniques ?
Avec « Devil is Fine », Zeal & Ardor apporte les premiers éléments de réponse…
« Devil is Fine n’a pas été créé avec l’idée que peu de gens pourraient l’entendre… Il n’y a donc aucun compromis stylistique, je n’ai pas eu à me plier face à certaines demandes… Il s’agit seulement de choses que j’aime personnellement… » ne manque pas de souligner Manuel Gagneux
C’est sans aucun doute cette liberté totale qui lui a permis de créer une oeuvre avant-gardiste dont on a pas fini d’entendre parler…